Apprentissage : la boite à outils

Que faire quand les choristes n’arrivent pas à retenir un passage ? Quand la même erreur revient encore et encore dans la répétition ?

Voici quelques outils que j’utilise en répétition, quand quelque chose ne veut pas rentrer. N’hésite pas à proposer les tiens, je complèterai cet article au fil du temps.

Des notes

Question/Réponse

Cibler le passage (assez court) et le répéter en boucle tant qu’il y a une erreur. Si besoin, montrer l’exemple sans interrompre la boucle, une fois le chef, une fois le chœur. Il vaut mieux qu’ils ne chantent pas en même temps que le chef, pour vraiment écouter la version correcte. Ne pas hésiter à utiliser des gestes pour qu’ils sachent clairement quand chanter et quand écouter.

Ralentir

En changeant le tempo, on a plus le temps de comprendre la phrase mélodique. Ensuite, on peut l’accélérer petit à petit.

Tenir la note

Quand une note précise pose problème, chanter la phrase en s’arrêtant sur la note en question pour entendre sa hauteur précise. Répéter plusieurs fois et quand il n’y a plus d’erreur 2 fois de suite, remettre la phrase complète sans interruption.

Aide visuelle

Pour un schéma mélodique compliqué à retenir, le montrer en même temps qu’ils chantent (ou juste avant). Cela peut être avec des hauteurs de main différentes, mais en général, je préfère utiliser les doigts de la main, ça permet de repérer les notes identiques et le schéma précis. Je mets ma main gauche devant moi, doigts écartés, paume vers moi et ça me donne 5 notes que je peux montrer avec mon autre main.

Corporel

Attribuer une note à une zone du corps (jambes, ventre, poitrine, tête…) et la toucher en même temps que la note à chanter. Cela permet de solliciter le corps et donc de mobiliser une mémoire différente. Si tu as identifié un passage compliqué en amont de la repet, ça peut être un bon exercice d’échauffement aussi.

Du rythme

Parlé

Parler le texte en rythme pour isoler la difficulté. Attention de garder une voix tonique pour la précision.

Pulsation

Faire taper la pulsation en même temps que le chant pour sentir les appuis dans le texte. On peut taper dans les mains ou sur les genoux par exemple. Ajouter des subdivisions si besoin, par exemple, en mettant le contre-temps contre la joue. Ca parle assez vite en général.

Corporel

Mettre une pulsation dans les pieds, par exemple en carré pour 4 temps, et taper le rythme dans les mains, avec ou sans le chant.

Ajouter un son

Quand un départ est difficile car pas sur le temps, ajouter un son sur le temps pour sentir le placement. Choisir un son précis (Ta, Pou, Ko…) selon le texte qui vient ensuite. Par exemple, si la phrase est « Prouve que tu existes », chanter « Ka Prouve que tu existes ». Ca fonctionne aussi au milieu d’une phrase syncopée.

Ralentir

Changer le tempo pour décomposer les rythmes difficiles. Idéalement, à la moitié du tempo, pour garder un lien avec l’objectif.

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