Par définition, la pulsation est un battement régulier, qui définit des temps égaux. La vitesse de ce battement définit le tempo du morceau (souvent indiqué en début de partition).
La pulsation est présente dans tous les gestes que nous faisons puisqu’elle est le cœur même de la musique. Le chœur a besoin d’une pulsation commune pour se synchroniser et c’est le rôle du chef de chœur de la rendre claire et précise. C’est un rebond régulier qui est à la fois précis et tonique.
Lorsqu’elle est seule dans le geste, c’est un simple rebond sur le plan de travail, toujours sur le même point d’impact. Puisque c’est un rebond, il est toujours vers le bas, jusqu’à l’impact où il remonte, prêt à redescendre pour le prochain temps. Ce mouvement doit être fluide sans arrêts ni à-coups. Cela permet que l’impact, et donc le temps, soit très lisible puisque c’est le seul moment où la vitesse change brusquement. Pour y donner encore plus de tonicité, la descente est légèrement accélérée et la remontée ralentie. Imaginez toucher une plaque brulante dont vous devez éloigner la main au plus vite.
Selon le tempo, le geste aura une amplitude différente. En effet, pour être rapide, il doit être petit, puisqu’il y a peu de temps pour parcourir chaque temps. Dans ce cas, seul le poignet sera actif, le bras et l’épaule étant détendus pour une bonne souplesse. Lorsque le morceau est plus lent, le geste est plus ample, pour donner de la fluidité malgré le grand espace entre les temps. Le mouvement part cette fois du coude ou de l’épaule selon l’amplitude nécessaire.
Battre la pulsation est le geste de base de la direction, qui permet de travailler des choses simples. Il est aussi le point de départ du geste de battue, qui ajoute une différence entre les temps dans chaque mesure pour donner plus de repères. Mais parfois, la pulsation est suffisante pour ne pas envahir l’espace et laisser la place à la musique.
Laisser un commentaire